Evoqué un peu tard sur la participation du club au stage national des experts japonais, date peu favorable – en plein milieu des vacances scolaires – seul Gildas, notre senseï, s’est rendu à Paris pour participer à ce bel évènement organisé par la FFK le samedi 29 octobre 2022. Gildas nous partage son expérience :
Samedi 29 octobre, je me suis rendu à l’INJ Paris (Institut national du judo) ou se tenait le stage annuel des experts japonais de… Karate. Les neuf experts présents vivent en France depuis de nombreuses années et sont affiliés à la FFK (Fédération française de karaté).
Il m’était déjà arrivé d’en rencontrer quelques uns, dont Shimabukuro senseï de l’Uechi Ryu ou encore Adaniya senseï de l’école Shorin Ryu.
6 heures d’entraînement soutenu ! Beaucoup de choses à voir, revoir ou à intégrer.
Des principes déjà connus et d’autres qui furent une découverte. Si je n’ai pu, peut-être, apprécier chaque senseï à sa juste valeur, je garderai un souvenir positif de ce stage intensif. Tout d’abord, j’ai pu revoir mon ami Guy D. 45 années d’amitié et la passion du karaté nous lient depuis nos débuts en 197… A l’ASPTT Paris, rue de la Roquette. Shimabukuro senseï, dit « Shima » que j’ai déjà rencontré à plusieurs reprises m’a fait le plaisir d’une petite conversation en me demandant de transmettre ses amitiés à Guy Sauvin senseï à l’instar de Jacques Tapol, champion du monde en 1986. Si chaque senseï présent avait bien évidemment beaucoup à apprendre aux stagiaires, je dois avouer que celui qui a le plus réussi à attirer mon attention fût Adaniya senseï. Un sourire qui ne le quitte pas est associé à une présence et une maîtrise exceptionnelle du placement de corps et de l’énergie. J’ai eu d’autant plus, le privilège de travailler avec Kenji Adaniya qui n’est autre que le propre fis du senseï. Ne vous fiez pas à son air juvénile ou à son sourire (voir photo). Ce karatéka est un « monstre » au bon sens du terme. Tout comme Obélix est tombé dans la potion, Kenji est entré en Karate dès sa naissance. Je lui exprime ici toute ma gratitude, pour ses conseils avisés.
Enfin, et pour la première fois, Jacques Tapol a cédé sous l’avalanche de mes « zukis » et a fini par demander grâce … Je ne dirai donc plus « Je l’aurai, un jour je l’aurai » mais « Je l’ai eu, un jour je l’ai eu !